Ce sont des gens comme vous et moi. Des gens normaux avec chacun leur histoire. Ils font partie des humains ayant réussi à survivre et à avoir une descendance dans ce nouveau monde dicté par la technologie.


Ce sont ceux qui acceptent leur condition sans se plaindre ou qui ont bien trop peur pour leur vie pour dire quoi que ce soit. Ils baignent dans la technologie. Que les cyborgs ne vivent que huit ans n'est pas un problème pour la plupart d'entre eux. Certains humains les méprisent et les considèrent comme un tas de ferrailles. Métro, boulot, dodo... telle est leur devise.


C'est la catégorie d'humains qui ont décidé de se révolter contre le régime autoritaire. Ce sont ceux qui ne supportent plus la société actuelle, trop ferme et cruelle. Ils se révoltent pour obtenir leur liberté, pour un nouveau régime plus tolérant et plus humain. Parmi eux se trouvent des rebelles qui se sont attachés aux cyborgs, à ceux qui leur ont tenus compagnie au quotidien en tant que domestique ou simple collègue de travail. Pour eux, les cyborgs sont des êtres humains. Ils combattent donc pour la prolongation de la vie des cyborgs et pour leur liberté, autant que la leur.



Un répliquant est un cyborg possédant des fonctions biologiques identiques à celles des humains. Ils sont plus proches des clones humains que des robots. La plupart sont considérés comme des esclaves modernes, appartenant à une classe inférieure. Ils sont aussi utilisés dans les travaux pénibles ou dangereux, comme objets de plaisirs ou dans les forces armées.
Cependant, contrairement aux humains, ils possèdent une durée de vie limitée. En effet, ils intègrent un processus génétique de détérioration cellulaire qui provoque leur mort au bout d'une durée définie à l'avance. De ce fait, un répliquant ne peut pas dépasser les 8 ans.

Deux choses permettent de distinguer un répliquant d’un humain :
- Ils ne sont pas sensibles à la vie animale (à laquelle les humains sont très attachés) et ne ressentent rien lorsqu'un animal est mis à mort
- Chaque répliquant possède son propre code barre, gravé sur l’iris

Il existe deux sortent de cyborgs :

Ils se contentent d’obéir aux ordres ou de vivre leur petite vie tranquille, sans jamais se rebeller contre le système, ayant bien trop peur de finir en pièces détachées. Ils ne veulent pas d’ennuis et se tiennent donc à carreau. Certains ne semblent pas réaliser qu'ils sont beaucoup plus que de simples machines. D'autres espèrent tout de même qu’un programme verra le jour, leur permettant de vivre plus longtemps.


Ils ne sont pas d’accord avec le système et sont révoltés. Ils cherchent à atteindre la BrainCorporation et l’obliger à rectifier leur caractère génétique qui les limite à une durée de vie de huit ans. En générale, ils agissent dans l’ombre. C'est ainsi qu'ils ont créé avec l'aide des humains rebelles, un QG dans les souterrains de la ville, parcourant aussi les égouts. Ils sont discrets, évitent les écarts. Ils craignent particulièrement l'organisation « Phantom ». Leur but? Être libres et égaux en droit! Faire tomber une fois pour toute la BrainCorporation.



C'est une organisation créée par la société BrainCorporation pour palier les problèmes susceptibles de survenir avec les déviants et les rebelles.

Les unités Phantom sont là pour faire respecter la loi aux contrevenants cyborgs. Ils ont donc l’autorisation de tuer n’importe quel répliquant en situation irrégulière. On n’appelle pas cela un meurtre mais un effacement. Chaque effacement donne droit à une prime pour le chasseur qui l’a effectué. Toutefois, les répliquants sont tellement évolués qu’il est difficile aux chasseurs de les identifier et ils doivent alors enquêter longuement afin d’avoir la certitude qu’il s’agisse bien d’un cyborgs avant de le retirer. En cas d’erreur, ils ne sont absolument pas couverts par les services de police : il s’agit alors d’un meurtre pur et simple.
Les humains rebelles peuvent également être "pris en chasse" par les membres de cette organisation.

Parmi les chasseurs, il existe aussi des cyborgs créés spécialement pour exécuter les ordres. Certains le prennent pour un devoir d'Etat et n'ont pas forcément conscience de leurs actes. D'autres peuvent mépriser leur propre race. Par contre, peu de chasseurs sont devenus des déviants. Cependant, il n'est jamais facile de quitter l'Organisation sans se retrouver en pièces détachées...